La solitude

Ou plutôt l’angoisse de celle ci, que tu connais et dont tu as plus ou moins conscience.

Celle qui te fait éviter se rester chez toi seul trop longtemps.

Celle qui te pousse à gérer des soirées ou des événements au delà du fait que ça te plaît.

Celle qui t’oblige à aller voir untel ou untel, parce que il faut. Parce que tu as promis. Parce que ça fait bien aussi dans ton planning rempli d’avoir tous ces dates.

Potentiellement celle qui te fait faire des mauvais choix (souvent le cerveau des hypersensibles va vite, très vite, trop vite, et les réactions en chaînes foncent plus vite que la lumière).

Par peur d’être seul ou de ne pas ressentir l’amour ou l’affection des autres proches de toi.

Parce que en fait, cet extérieur est ton pilier, ton repère.

Sans ça, tu ne te définis pas où difficilement, et c’est sournois aussi être avec des autres t’évite d’entendre ce qu’il se passe en toi, bon comme moins positif.

Parfois même et sans t’en rendre compte, c’est ce même extérieur qui peut te plomber, mais tu y vas quand même parce que tu en as besoin.

Au point que tu supportes mal d’être seul avec toi.
Impossible d’aller au ciné ou au resto seul. Encore moins en voyage.
Encore moiiiiiins dessiner des projets solo.
Peu importe, mais surtout des investissements, et ça te donne un sentiment de :
Pourquoi tout ça pour ça ?
Pourquoi moi ?
Qui je suis pour avoir la prétention de désirer cela ?
La peur d’être seul peut venir de nombreuses origines, et se rajoutent les pensées militantes par dessus que notre mental à mis en place pour nous protéger. À l’idée de la solitude c’est comme si tu tombais dans un trou noir sans fin. Angoisses assurées.
solitude
Ne plus craindre la solitude implique des décisions. Elles peuvent être des actions concrètes, mais principalement ça nécessite une grosse introspection pour connaître le point sensible récurrent de cette réaction en chaîne moisie. C’est pas perché, c’est juste remonter à la cause de cette peur handicapante.
C’est mieux avec un regard extérieur qui est déjà passé par la, en général. Seul on s’entraîne un peu dans sa mouise.
Neannmoins, après ça, la crainte de déplaire s’envole.
La hantise de se retrouver face à face à son miroir s’atténue.
On retrouve le contact avec ses ressentis et son intuition (oui ça non plus c’est pas perché).
On ré apprend aussi à écouter son corps et ses messages. Et pas des moindres. On revoit son entourage global. Ce que l’on souhaite sincèrement.
On constate que la plupart de nos réactions négatives peuvent s’améliorer de ouf et moins nous polluer la vie.
On ré apprend à s’aligner soi même, et kiffer davantage sa vie, et surtout se créer des occasions de la kiffer encore plus.
Rien de perché dans tous ça. Juste aller voir ce qui coince fort à la source.
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